Affaire du pétrole de Doba risquerait un jour de se transformer en crise durable entre Tchad et Centrafrique.



Doba est situé au nord, c’est une zone frontalière en République Centrafricaine,c'est le premier champ pétrolifère. Le projet de ce contrat pétrolier était de concession qui date deuis 1992, convoité par l’américain Green berg. Sur le champ de l’exploitation pétrolière de Doba, quatre puis ayant été posés du coté Centrafricain  ainsi que du coté Tchadien. Selon l’étude faite: la carte géophysique de gisement pétrolifère démontre que le Tchad et la République Centrafricaine bénéficient d’un bassin pétrolifère commun c'est-à-dire le bassin pétrolier est inter-frontalier donc nous utilisons un bassin commun aux deux pays selon les experts la nappe du pétrole  est en cuvette c'est-à-dire elle est plus inclinée du coté Centrafricain, une position qui se trouvait à chevale sur la frontière Centrafricano-Tchadienne. La banque mondiale partenaire du projet pétrolier plaidait en faveur de la République Centrafricaine, après l’implantation d’un site de raffinerie sur notre territoire, propose la construction d’un oléoduc (pipe line) jusqu'au Cameroun(Kribi) d’une durée de 25 ans. Conformément au principe des vases communicants: le pétrole peut se migrer, donc celui qui commence à exploiter le premier est avantagé au profit de la pression. Idriss DEBY en a profiter en guise de compensation pour soutenir François BOZIZE pour accéder au pouvoir de Bangui par force en  soldant le départ d’Ange Félix PATASSE  .Depuis l'accession au pouvoir de François BOZIZE aucune voix n'est élevée pour  informer le peuple Centrafricain au sujet de ce pétrole. Ce qui  parait  surprenant dans cette affaire, à un moment  l'ex président François BOZIZE commençait à tenir tête au président Idris DEBY  par exagération de son hégémonie,celui-ci le trouve dangereux . C'est ainsi qu'il va orchestrer toutes les manœuvres en-vue de le déstabiliser pour asseoir au pouvoir un coreligionnaire  qui pourrait protéger son pouvoir ,c'est le choix de Michel DJOTODJA. 

Du coup, quand le départ de François BOZIZE s’annonçait on commence à nous révéler de nouveau champ pétrolifère notamment celui de Bouroumata que l’on a même pas encore procédé à une étude faisabilité pour déterminer exactement le contenu,la durée et la qualité du pétrole.

Les raisons d’instabilité en République Centrafricaine


L’opacité de nos dirigeants ne peut qu’entraîner leur chute facile, si cette affaire du pétrole de Bouroumata était débattue au niveau l’assemblée national, le peuple Centrafricain dans son ensemble aurait déjà atténué cette affaire, puisque elle a été gérée de manière opaque, malgré des flots d’évangélisations pour nous dévier du cauchemar de la séléka  dont la France en a été motrice  au su du monde entier, tout a fini par nous plonger dans l’infernale labyrinthe que nous continuons de vivre les affres des extrémistes incriminés. En dépit de la pertinence de ces réalités  qui continuent d’être minorées par de nombreux dirigeants et les imbus du pouvoir.   

Si vraiment nous essayons de se poser des questions sur toutes ces réalités, nous dirons un jour que le peuple Centrafricain aura à débattre ce sujet avec beaucoup de regret et le président Tchadien Idris Deby devrait se justifier un jour de cette affaire qui d’ailleurs, il en a profité de ses rivalités avec François Bozizé pour exercer son hégémonie sur l'Etat Centrafricain. Il serait plausible que le  Tchad commence déjà à occupé notre territoire .

                                                                                                          Thibaut RIBAR

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