Les aventures de songo

            Centrafrique : le paradoxe de la religion

C’est avec triste constat de voire aujourd’hui la croissance des groupes religieux de différentes confessions. Il est parfois triste de noter dans certain lieu de culte le biaisement de la prédication de bonne nouvelle, ce qui constitue très souvent autant des éléments, des faits qui attestent à suffisance une alerte maximale pour prendre précaution des enjeux religieux. Beaucoup de religieux ne savent pas différencier la religion et le temporel, du coup, apparaît un l’amalgame dans l’esprit des croyants qui pensent mélanger  les affaires politiques et la religion, sachant que la politique est un moyen d’enrichissement lattent, ils s’y mettent sans se garantir des conséquences. Pour certains religieux, la fraternité religieuse ne se limite entre les coreligionnaires. Ce paradoxe est très répandu, c’est le résultat des messages haineux enseignés par des chefs religieux qui ne peuvent qu’endoctriner leur fidèle à se conforter dans leur péché. Au-delà du conflit musulman et chrétien, la dichotomie continue de demeurer au sein des groupes religieux notamment dans le milieu chrétien. Une campagne malveillante est entrain de se profiler depuis l’annonce de la venue du pape François. A l’entendement de tous, cette visite s’inscrit dans le cadre de la médiation pacifique avec toutes les couches sociales alors que certains ennemis de la paix, pour compromettre,  au nom de l’inspiration divine, observent depuis un moment des journées de jeûnes et prières pour empêcher cette venue soit disant « que le pape serait lié aux sectes ». Au regard de tout ce qui précède, pour comprendre, il n’y a pas de conflit religieux en Centrafrique, c’est la politique qui a instrumentalisé la plateforme religieuse, par carence, certains leaders religieux utilisent ces canaux pour prêcher la haine. Nous les avons vus dans les vidéos enregistrées aux milieux des milices, d’autre au devers pour alimenter et attiser la crise. Et en fin, ont ne sert, ni prêche pour deux(2) maîtres à la fois.